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Pour le conseiller de Rohani, « le Moyen-Orient est une région iranienne et Bagdad est notre capitale »
10/03/2015
Le conseiller du président iranien Hassan Rohani, Ali Younsi, a estimé hier, d'après le site Alkhaleejonline, que son pays est devenu un « empire ». « L'Iran est devenu aujourd'hui un empire, comme il l'a toujours été au cours de l'histoire. Bagdad est sa capitale actuelle, et elle représente, comme par le passé, le centre de notre civilisation, de notre culture et de notre identité », en référence à l'empire perse sassanide, qui englobait l'Irak. Commentant les combats actuels opposant l'armée et les milices chiites irakiennes aux jihadistes de l'État islamique (EI), il a affirmé que « géographiquement, l'Iran et l'Irak sont indissociables, tout comme (leur) culture ». Younsi, qui a occupé le poste de ministre des Renseignements dans le gouvernement du président réformateur Mohammad Khatemi, a aussi ajouté : « Nous défendrons tous les peuples de la région, car nous les considérons comme faisant partie de l'Iran ; nous ferons face à l'extrémisme islamiste, aux takfiris, aux athées, aux néo-ottomans, aux wahhabites, aux Occidentaux et aux sionistes. » Répondant aux détracteurs de l'influence de son pays dans la région, il a également appelé à la formation d'une « union iranienne ». « Je ne veux pas dire par là qu'il faut abolir les frontières, mais que tous les pays voisins de l'Iran doivent se rapprocher les uns des autres, leurs intérêts étant profondément liés. »
Les propos du conseiller du président Rohani, considéré comme « modéré » par les puissances occidentales, ont été tenus lors du forum sur l'identité iranienne dimanche à Téhéran, selon l'agence d'information Esna. Deux jours plus tôt, le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Saoud al-Fayçal, avait affirmé que « l'Iran contrôle l'Irak », donnant pour exemple l'offensive de Tikrit au cours de laquelle combattent, en plus de l'armée irakienne et des milices chiites, des troupes menées par le chef des gardiens de la révolution Qassem Souleimani.
L’Orient Le Jour (Lebanon)
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Pour le conseiller de Rohani, « le Moyen-Orient est une région iranienne et Bagdad est notre capitale »
10/03/2015
Le conseiller du président iranien Hassan Rohani, Ali Younsi, a estimé hier, d'après le site Alkhaleejonline, que son pays est devenu un « empire ». « L'Iran est devenu aujourd'hui un empire, comme il l'a toujours été au cours de l'histoire. Bagdad est sa capitale actuelle, et elle représente, comme par le passé, le centre de notre civilisation, de notre culture et de notre identité », en référence à l'empire perse sassanide, qui englobait l'Irak. Commentant les combats actuels opposant l'armée et les milices chiites irakiennes aux jihadistes de l'État islamique (EI), il a affirmé que « géographiquement, l'Iran et l'Irak sont indissociables, tout comme (leur) culture ». Younsi, qui a occupé le poste de ministre des Renseignements dans le gouvernement du président réformateur Mohammad Khatemi, a aussi ajouté : « Nous défendrons tous les peuples de la région, car nous les considérons comme faisant partie de l'Iran ; nous ferons face à l'extrémisme islamiste, aux takfiris, aux athées, aux néo-ottomans, aux wahhabites, aux Occidentaux et aux sionistes. » Répondant aux détracteurs de l'influence de son pays dans la région, il a également appelé à la formation d'une « union iranienne ». « Je ne veux pas dire par là qu'il faut abolir les frontières, mais que tous les pays voisins de l'Iran doivent se rapprocher les uns des autres, leurs intérêts étant profondément liés. »
Les propos du conseiller du président Rohani, considéré comme « modéré » par les puissances occidentales, ont été tenus lors du forum sur l'identité iranienne dimanche à Téhéran, selon l'agence d'information Esna. Deux jours plus tôt, le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Saoud al-Fayçal, avait affirmé que « l'Iran contrôle l'Irak », donnant pour exemple l'offensive de Tikrit au cours de laquelle combattent, en plus de l'armée irakienne et des milices chiites, des troupes menées par le chef des gardiens de la révolution Qassem Souleimani.
L’Orient Le Jour (Lebanon)
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