Syrian Revolution News & Discussions | Page 32 | World Defense

Syrian Revolution News & Discussions

Bubblegum Crisis

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La pauvreté et les inégalités dues à la concentration des revenus et des patrimoines dans les mains des oligarques. Ainsi, de 2014 à 1015, le nombre de Russes sous le seuil de pauvreté est passé de 15 à 23 millions de personnes. Le poids des oligarques est démesuré dans l’économie et la politique russe. Les 100 premiers oligarques concentreraient plus de 30% des richesses du pays.

L’inflation : galopante durant les années 1900 (90% en 1999), elle est restée vigoureuse durant la décennie 2000 en raison de l’afflux de devises issues des exportations : elle s’est maintenue à 10% en moyenne sur la période.

La force apparente du régime Poutine est minée par l’absence de réformes structurelles : la Russie est, en 2015 comme en 1998 et en 2008, à la merci des retournements des cours de matières premières et de la contraction de la demande globale.


1.3. Les finances publiques russes reflètent les déterminants structurels de cette économie.

La dette et le déficit public russes ont été contenus. Ainsi, durant les années 2000, la Fédération a dégagé des excédents budgétaires importants (9% du PIB en 2006 au pic) et a contenu, même en 2014 et 2015 le déficit en dessous de 3% du PIB. De même, la dette de la Fédération de Russie a été réduite de 99% du PIB en 1998, année de crise aiguë, à 22% du PIB en 2015. Pour mémoire, la dette publique, en France, s’élève à 96% du PIB et le déficit à 3,8% du PIB.

Grâce à la manne des hydrocarbures, la Fédération de Russie a constitué des réserves de change importantes : 540 Mds US$ à son pic en 2012, à comparer aux 4 000 MdsUS$ de la République Populaire de Chine. C’est ce qui sert à la Russie pour amortir le choc des sanctions, de la baisse du prix des hydrocarbures et des dépenses sociales.

En particulier, depuis 2009, les dépenses militaires ont crû, tant en matière d’équipements qu’en matière de personnels. De 2010 à 2014, le budget de la défense a doublé. En 2015, l’effort de défense russe rapporté au PIB représente plus de 4% de la richesse nationale. Pour mémoire, il est d’environ 2 % en France. En 2015, les effectifs militaires russes ont atteint 850 000 personnes.

Toutefois, l’extrême dépendance des recettes fiscales à l’égard des exportations d’hydrocarbures et la mobilisation des réserves de change pour maintenir le cours du rouble face aux attaques répétées contre la devise russe mettent les finances publiques russes à l’épreuve. Ainsi, le déficit public aurait été en moyenne de 10% par an sans les hydrocarbures.

En somme, la Russie n’est pas un pays (ré)émergent comme l’Inde et la Chine qui croissent en développant de nouveaux secteurs économiques. C’est une économie rentière qui jouit d’une croissance sans développement. Ses perspectives de croissance endogènes sont limitées et précaires. C’est une économie à la merci des retournements des cours des matières premières et des contractions de demande internationale.


1. Les tendances récentes : la dégradation de la conjoncture en 2014-2015 risque de se prolonger en 2016 faute de réformes structurelles

1.1. En 2014 et 2015, la conjoncture économique russe s’est dégradée

Le PIB a stagné en 2014 (+0,6%) et s’est contracté de -3,8% en 2015. Après avoir été difficilement jugulée durant les années 2000, l’inflation est repartie à la hausse en 2014 (+7,8%) et 2015 (15,8%). De même, le taux de chômage est reparti à la hausse et a crû à plus de 8% en 2015. Le rouble s’est déprécié et a fait l’objet d’attaque répétées en raison de la fuite des capitaux depuis 2014 (128 Mds US$ ont quitté le pays en 2014). En particulier, le 16 décembre 2014, le rouble a perdu 20% face au dollar et la bourse de Moscou a subi un mini-krach en perdant 17% de sa capitalisation en un jour. La banque centrale relève alors ses taux directeurs mais décourage ainsi l’investissement domestique. Elle ne peut mener de front trois objectifs : défendre le rouble pour soulager le poids des dettes libellées en devises, juguler l’inflation et favoriser l’investissement.

Les causes de cette dégradation sont de plusieurs ordres.

La baisse des cours des hydrocarbures d’abord : suite aux décisions de l’OPEP, les cours du pétrole ont été divisés par 3 de 2014 à 2015 : mi 2014, le baril de brent était à 120 US$ ; fin 2015, il est à 40 US$. Or budget et perspectives de croissance pour 2015 et 2016 étaient bâties sur un cours à 100 US$ le baril comme l’a rappelé le président Poutine le 17 décembre 2015 lors de sa conférence de presse internationale.

Le cycle des sanctions et contre-sanctions européennes et russes ensuite : les sanctions européennes privent la Russie d’afflux de capitaux dont le pays a un besoin vital ; les contre-sanctions ou embargo suscitent une reprise de l’inflation.

Enfin, les fuites de capitaux privent l’économie d’investissements et affaiblissent la devise nationale en dégradant la balance des paiements courants.

Les conséquences sur les finances publiques russes sont sensibles. Le déficit public s’est creusé en 2015 de -4,5% après des années d’excédent ou de stabilité. Certes, la dette publique est restée contenue mais les dépenses sociales sont dynamiques. Si l’état central souffre encore peu des déficits récents, les collectivités locales ont le plus grand mal à se financer en raison d’un effet de ciseau entre, d’une part, l’augmentation des dépenses sociales et, d’autre part, le renchérissement du crédit. La conjoncture récente (2014-2015) n’a pas entraîné la ruine de l’économie russe. Mais elle a souligné de nouveau (après 1998 et 2009) les fragilités structurelles de l’économie : dépendance à l’égard des exportations énergétiques, non reconversion de son appareil industriel et agricole, instabilité monétaire, inflation endémique, fuite des capitaux, sous-développement financier.


2.2. Perspectives négatives pour 2016 : récession, inflation et baisse de niveau de vie

Lors de sa conférence de presse internationale annuelle du 17 décembre 2015, le président Poutine a annoncé un retour de la croissance pour 2016 grâce au retour des investissements pour retrouver une croissance positive en 2016. Mais ce n’est probablement qu’un voeu, déjà formulé lors de la conférence de presse annuelle du 19 décembre 2014.

Plusieurs éléments assombrissent les perspectives de croissance du PIB et des recettes fiscales pour 2016.

Le PIB devrait se contracter de 0,5% en 2016. La Russie resterait en récession pour une année au moins. La production industrielle est en contraction depuis la fin de 2014 et le restera.

Le rouble reste à la moitié de son cours d’avant la crise ukrainienne et les taux restent élevés. L’instabilité monétaire persistera ainsi que la raréfaction du crédit.

La demande intérieure continue de se contracter (-4 % par an). Il n’y aura pas de relai de croissance par la demande intérieure en raison de l’incapacité de la production nationale à remplacer les importations européennes.

Si la contraction de la demande soulage l’inflation en général, les produits de première nécessité voient eux leur prix continuer à s’envole, pénalisant toujours plus le pouvoir d’achat des Russes : l’inflation des produits alimentaire atteint 17% au mois de décembre 2015.

Les cours des hydrocarbures sont pour l’instant sous les 40 US$. Leur remontée reste conditionnée à un éventuel changement de stratégie saoudienne, regain d’activité mondiale ou une modification profonde de la dynamique aux États-Unis.

Loin de s’alléger, le poids des sanctions est renforcé par les sanctions à l’égard de la Turquie.

Pour 2016, les causes de la récession économique russe (faible prix des hydrocarbures et faiblesse des productions nationales hors énergie) ne varieront pas. Les perspectives de court et moyen terme sont négatives pour l’économie russe : à politique étrangère inchangée et en l’absence de réformes structurelles pour l’économie domestique, la Russie de Poutine sera condamnée à en rabattre sur ses prétentions géopolitiques.


Manuscrit clos le 23 décembre 2015



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Residents in besieged Syrian villages eat grass to survive

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• Injured undergoing surgery without anesthesia
• Of 23 deaths in Madaya in recent weeks, 10 were due to starvation
• Pro- and anti-Assad force both blamed for taking harsh measures

  • file-06-madaya.jpg

    In this Dec. 26 file photo, Syrian children rally in front of the offices of the UN headquarters in Beirut, Lebanon to call for the lifting of the siege off Madaya and Zabadani towns in Syria. (REUTERS/Jamal Saidi)
BASSEM MROUE | AP

Published — Wednesday 6 January 2016

Last update 6 January 2016 10:02 pm

BEIRUT: Pro-government fighters recently evacuated from two besieged villages in northern Syria described harsh conditions there with scarce food and medicine, saying some residents are eating grass to survive and undergoing surgery without anesthesia.

The villages of Foua and Kfarya in Idlib province have been under siege for more than a year, but the situation has worsened since September. That’s when insurgents captured a nearby air base where helicopters used to take off and drop canned food, vegetables, rice and bread to about 30,000 people in the mostly Shiite area.

“Our life was catastrophic in Foua and Kfarya,” said Hussein Mahdi Kazem, a 16-year-old wounded fighter. He spoke from a bed in Hezbollah’s Rasoul Al-Azam Hospital south of Beirut, where he was evacuated last month from Kfarya.

But the two Shiite villages are not alone in their suffering. Both sides in Syria’s nearly 5-year-old conflict have used siege tactics on towns or villages as a way of getting an area under control.

In retaliation for the siege of the Shiite villages, opposition activists say Syrian troops and members of Lebanon’s Hezbollah militant group have taken harsh measures against a Sunni area of Syria of about 40,000 people near the Lebanese border.

The mountain border town of Madaya has been besieged since early July, and conditions have worsened with colder weather and dwindling supplies. A snowstorm hit early in the new year, and there has been no electricity or diesel fuel.

People have taken to removing interior doors in their homes and burning them for heat, said a local official who identified himself as Samir Ali. He told The Associated Press via Skype that the cost of goods has soared, with a kilogram (2.2 pounds) of crushed wheat selling for about $250 and 900 grams (31 ounces) of powdered milk for infants going for about $300. A group of people recently killed a dog and ate it, he said.

Of 23 deaths in Madaya in recent weeks, 10 were attributed to a lack of food and the rest were either shot to death or blown up by mines planted by pro-government and Hezbollah forces, said Rami Abdurrahman of the Syrian Observatory for Human Rights, a Britain-based group. At least 25 checkpoints prevent people from leaving, Ali said.

A Facebook page describing conditions in Madaya posted photos of several older men who it said had starved to death. The photos could not be independently confirmed.

It’s not known how many people died in Foua and Kfarya. The evacuated fighters described how people who need medication in the two villages often must take drugs that are expired, and that mothers must crush grains of rice — when available — and boil the mixture to make baby food.

Pawl Krzysiek, a Syria-based spokesman for the International Committee of the Red Cross, said the situation in the villages of Foua, Kfarya and Madaya “is extremely dire, and winter is making things even more difficult for them.”

“For far too long, people were left without basic necessities such as food and medicine,” Krzysiek said. “It is the ICRC’s utmost priority to deliver in the coming days to people there.”

He said ICRC is coordinating the aid to the villages but refused to give further details.

The main Western-backed Syrian opposition group, the Syrian National Coalition, called on the UN and the international community to allow aid into Madaya, warning that any delay “will lead to more deaths among innocent civilians.”
“Children, women and elderly are dying as a result of hunger and cold,” said coalition member Salah Hamawi.

But UN efforts to take in food often get disrupted by either insurgents or pro-government fighters, the Observatory said.
A UN-backed deal led to the Dec. 28 evacuation of more than 450 people from two war zones in Syria, including 338 people from the two northern villages and 125 people from the Zabadani area near the border with Lebanon.

Madaya, which is near Zabadani, was not part of the evacuation deal, but food was supposed to go in.

In October, the UN said it had mistakenly sent hundreds of boxes of expired nutrition biscuits to besieged civilians in Zabadani and Madaya.

Yacoub El Hillo, the UN humanitarian coordinator in Syria, said in a statement that human error during the loading process caused the mistake.

Ali, the local official in Madaya, said some people got sick after eating the biscuits. He added that residents were promised more supplies, but nothing has been delivered since then.

In all three besieged areas, residents used to rely on troops or insurgents to bring them food at inflated prices, but the smuggling has recently dropped sharply.

Moamen Haj Ali, another wounded Shiite fighter being treated in Beirut, said water is running out in Foua and Kfarya because of a lack of diesel fuel for pumping stations.

“Life is miserable. People cannot find a pill of aspirin or painkillers,” said Mohsen Darwish, a Shiite cleric from Kfarya who lives in Lebanon but is in contact with residents of both. “Their dream is to eat vegetables.
Residents in besieged Syrian villages eat grass to survive | Arab News
 

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BEIRUT: Pro-government fighters recently evacuated from two besieged villages in northern Syria described harsh conditions there with scarce food and medicine, saying some residents are eating grass to survive and undergoing surgery without anesthesia.
The reason why many people who are against helping refugees is because they are misinformed. They don't know what exactly is happening in Syria. Who would refuse to help someone that has been forced to eat grass in order to survive? Avoiding things like this is why people are fleeing Syria but you get to hear people who've not been on the frontlines talking about Syrians being unwilling to fight for their country. If the West doesn't want to help refugees then they should help bring peace back to Syria.
 

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Syrian refugees are ‘Canada’s economic future’
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Trudeau Prime Minister of Canada attends the session "The Canadian Opportunity" during the Annual Meeting of the WEF in Davos. (Reuters)

Staff Writer, Al Arabiya English Thursday, 21 January 2016

When Syrian refugees arrive in Toronto, Canada’s prime minister welcomes them not as asylum seekers but as citizens, PM Justin Trudeau said at the World Economic Forum annual meeting in Davos, Switzerland.

“I welcomed them as new Canadians and as the future of the Canadian economy. Diversity is the engine of investment; it generates creativity and enriches the world. We know this in Canada,” Trudeau said.

The prime minister noted that people respond to a positive and inclusive vision of society. “The result is creativity that enriches Canada and the world. It makes me profoundly optimistic and confident.”

Trudeau’s predecessor, Stephen Harper, wanted Canada to be known for its resources. “I want you to know Canadians for our resourcefulness,” Trudeau said. “We have a diverse and outstandingly creative population, great education and infrastructure, social and financial stability and a government [willing] to invest in the future. We have remarkable confidence. We believe in progress and we are willing to work hard to get there,” he said.

During his talk in Davos, Trudeau also warned that “new technology is always dazzling, but it needs to serve the cause of human progress.” He pointed out that technology will not determine our future, but “our choices and leadership” will.

“I believe in positive and ambitious leadership,” he said. “The Fourth Industrial Revolution will not be successful unless it creates opportunities for the billions who are unable to be here today.”

Canadian economy
Turning to Canada’s economy, the prime minister maintained that Canadians believe that the economy and the environment go together. “We are a resource-based economy and we believe this is a huge opportunity for us. The world needs to do both,” he said.

During his election campaign, Trudeau and his team made a strategic decision to present a positive vision: “We decided that, by presenting a positive vision, not only would we be able to get elected, we would have a strong and inclusive mandate to provide a government for Canadians. We wanted to bring forward what Canadians want to be, rather than what we are afraid of.”

Trudeau noted that it’s easy to get elected by playing up to divisions and negativity. “Once you get elected through dividing people, it become hard to govern,” he said. “The primary responsibility of any government is to keep its citizens safe, but also to keep them free and true to our values. Getting this balance right in a responsible way is what people are looking for.”

Over 2,500 leaders from business, government, international organizations, civil society, academia, media and the arts are participating in the 46th World Economic Forum Annual Meeting in Davos-Klosters, Switzerland, on 20-23 January. Under the theme, Mastering the Fourth Industrial Revolution, the programme comprises over 300 sessions, of which over 100 sessions will be webcast live.

Last Update: Thursday, 21 January 2016 KSA 14:15 - GMT 11:15
http://english.alarabiya.net/en/special-reports/davos2016/2016/01/21/Trudeau-Syrian-refugees-are-Canada-s-economic-future.html
 

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Hijab names negotiators for Syria talks, raps Russia


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STRUGGLE FOR PEACE: Syria’s former Premier Riad Hijab announces the names in Riyadh on Wednesday.

MOHAMMED RASOOLDEEN

Published — Thursday 21 January 2016
Last update 21 January 2016 1:13 pm

RIYADH: Syria’s former Prime Minister Riad Hijab, who is the general coordinator of the Supreme Organization of the Syrian Revolution and Opposition, announced on Wednesday, names of three persons who would hold talks with the Syrian regime to end the crisis.

The three are Mohammed Alloush, a political figure in the Jaish Al-Islam (Army of Islam), George Sabra, an opposition politician and Asaad Al-Zoubi, another opposition figure, who will head the negotiating team.

Hijab stressed he would not allow any third party to get involved in such talks, brushing aside Russia’s interest to take part in the discussions.

Hijab said his organization does not want Russian interference in Syrian affairs. “Syria now suffers from injustice, especially the massacre of Syrian citizens by Russians,” he said. The talks are set to begin on Jan. 25.

Hijab, who heads the council formed in Riyadh last month, accused Russia of impeding negotiations, and also told a news conference in Riyadh that the opposition could not negotiate while Syrians were dying from blockades and bombardment.
The peace talks aim at ending the country’s five-year conflict, in which more than 250,000 people have died, and also at setting up a transitional government and eventual elections.

Recalling a meeting with United Nations special envoy for Syria Staffan de Mistura last week, Hijab said that the group sent a proposal for the agenda of the negotiations based on Geneva 1 and UN Security Council resolution.

In the agenda, he said: “We have focused on the political transition of power to stop the bloodshed of innocent Syrian people. We do not want Bashar Assad and his government to be a part of this process. We also stress the Importance of maintaining the unity of Syria.”

Hijab wants the talks to be based on the Geneva 1 agreements and United Nations Security Council Resolution 2118 which means the formation of a transitional government with full executive powers. “We are going into negotiations on this principle, we are not entering talks (based on) anything else. There will be no concession,” he said.

— Dina Fouad contributed to this report
Hijab names negotiators for Syria talks, raps Russia | Arab News
 

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Russia shows military might in Syria ahead of peace talks


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A truck loads a pallet with humanitarian aid into a Russian air force cargo plane at the Hmeymim air base near Latakia, Syria, in this still image taken from video footage released by Russia's Defence Ministry on January 15, 2016.

(REUTERS/Russian Defense Ministry/Handout via Reuters)
VLADIMIR ISACHENKOV | AP

Published — Wednesday 20 January 2016
Last update 21 January 2016 1:26 am

HEMEIMEEM AIR BASE, Syria: Russian warplanes were taking off one after another with roaring thunder on Wednesday from their base on Syria’s coast, which was bustling with activity as Moscow pressed its air blitz days before scheduled peace talks.

Helicopter gunships were sweeping low around the base in the province of Latakia to prevent any possible attack. Even though the front line is dozens of kilometers away and the area around the base is tightly controlled, the Russian military methodically patrols the area to make sure there is no ground threat.

Two heavy transport planes were parked near the main terminal as soldiers toting assault rifles stood guard.
Since Russia launched its air campaign in Syria on Sept. 30, its warplanes have flown nearly 6,000 missions. The number is impressive for a compact force comprising just a few dozen warplanes.

The Russian military brought a group of Moscow-based reporters to the base on Wednesday to see the operations. Defense Ministry spokesman Maj. Gen. Igor Konashenkov said Tuesday that over the previous four days Russian warplanes had flown 157 sorties striking 579 targets in six Syrian regions, and the pace showed no sign of letting up Wednesday.

The Russian military has said it was targeting the Daesh group and other extremists and has angrily dismissed Western accusations of hitting moderate rebels fighting Syrian President Bashar Assad. Moscow also has rejected claims that its aircraft have hit civilians, insisting all casualties have been at extremist facilities away from populated areas.

Konashenko said the Syrian government forces have retaken about 250 villages and towns from extremists thanks to the Russian air campaign. He said each target is verified through multiple intelligence sources before Russian planes hit it.

Across the tarmac, Russian soldiers were loading humanitarian supplies onto a Syrian Il-76 heavy transport plane to be parachuted over Deir el-Zour, where government-held areas of the city have been blockaded by extremists for more than a year. The United Nations has warned that living conditions there have deteriorated significantly, with reports of up to 20 deaths because of malnutrition.

Konashenkov said about 40 metric tons of relief supplies have been delivered to Deir el-Zour, parachuted in on cargo platforms provided by the Russian military that guarantee precise drops. The Syrian government controls the military airport in the city, and activists claim that the limited amount of aid that gets in typically goes to army officers and their allies, who sell it on the black market.

The Syrian government and the opposition are set to sit down for talks in Geneva, scheduled for Monday. The negotiations are meant to pave the way for a political settlement with a new constitution and elections in a year and a half, but hopes for their success are dim.

International negotiators, including the United States and its allies and Assad’s backers, Russia and Iran, have failed to reach common ground on which of the myriad Syrian militant groups should be considered extremists and fair game for strikes and which should be part of political talks.

Russian Foreign Minister Sergey Lavrov and US Secretary of State John Kerry were meeting in Switzerland on Wednesday to try to resolve the differences over who is eligible to join the UN-mediated peace talks.

Meanwhile, the relentless Russian air campaign has helped the Syrian army recover and regroup after a series of failures last year and score significant battlefield gains in recent weeks.

Some believe that a string of military successes would likely encourage Assad’s government to take a tough stance in the talks.

The Syrian conflict, which began in early 2011 with protests against Assad’s rule, has turned into an all-out war that has killed a quarter of a million people and displaced millions in nearly five years of fighting.

The most visible difference at the Hemeimeem base since The Associated Press first visited in October is the presence of state-of-the-art air defense weapons. Towering launch tubes and massive radar arrays of the long-range S-400 air defense missiles could be seen at the edge of the base.

Russia deployed the powerful weapons, capable of hitting targets 400 kilometers (240 miles) away, after Turkey shot down a Russian warplane along the Syrian border on Nov. 24.

Turkey said it downed the jet after it violated its airspace for a few seconds, while Russia insisted its plane had stayed within Syrian airspace. The incident was the first time in more than half a century that a NATO nation had shot down a Russian plane.

President Vladimir Putin denounced the Turkish action as a “stab in the back.”

The Russian military quickly sent the S-400s to the base and warned that it would fend off any threat to its aircraft.
Russia also punished Turkey by imposing an array of economic sanctions, including a ban on the sale of package tours.
Relations have remained tense, and Putin in December warned Turkey against ever violating Syrian airspace.

With the S-400s deployed at the Russian base, just about 50 kilometers (30 miles) south of the Syrian border, much of Turkey’s territory is within their range.

To augment the air defenses, Russia has kept a navy ship carrying long-range air defense missiles off the Syrian shore. And Russian fighter jets have begun escorting strike jets on their combat missions to fend off any air threat.
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Islamic State captured another 2K12 Kub surface-to-air missile
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(c) Oryx @oryxspioenkop

The Islamic State rebels captured another 2K12 Kub surface-to-air missile in Deir ez-Zor, Syria.

The 2K12 Kub Surface to Air Missile system was developed for PVO-SV (Soviet Army Air Defence) and other Warpac Armies to perform a role analogous to that of the S-125 / SA-3 Goa in the service of the PVO.

Each 2K12 battery consists of a number of similar tracked vehicles, one of which carries the 1S91 (SURN vehicle, NATO designation “Straight Flush”) 25 kW G/H band radar (with a range of 75 km (47 mi)) equipped with a continuous wave illuminator, in addition to an optical sight.

The battery usually also includes four triple-missile transporter erector launchers (TELs), and four trucks, each carrying three spare missiles and a crane. The TEL is based on a GM-578 chassis, while the 1S91 radar vehicle is based on a GM-568 chassis, all developed and produced by MMZ.



Islamic State captured another 2K12 Kub surface-to-air missile | Defence blog
 
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Is there any end in sight to this madness? Are the Iranians likely to get even more involved now that their sanctions have been lifted and they're able to freely sell their oil on the world markets? How about Saudi Arabia? Are they likely to reduce their financing of various groups in Syria because oil is so cheap right now?
 

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Russia have economic means of its geopolitical ambitions ?



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(*_-)


Quote :

L’économie russe se prépare « au pire des scénarios »

LE MONDE ECONOMIE | 20.01.2016 à 06h42 • Mis à jour le 22.01.2016 à 08h14
Par Isabelle Mandraud (Moscou, correspondante)


Pour mesurer le sentiment, très répandu en Russie, qu’un monde s’achève, il fallait fréquenter le Forum économique Gaïdar qui s’est tenu à Moscou du 13 au 15 janvier. « De la même façon que l’âge de pierre, qui n’a pas pris fin parce qu’il n’y avait plus de pierres, l’ère du pétrole est terminée », a lancé German Gref, le patron de Sberbank, la première banque russe. Avant d’ajouter, en russe et en anglais, devant une salle lugubre : « Nous nous sommes retrouvés dans le camp des pays perdants qui n’ont pas eu le temps d’adapter leur économie (…). Le futur est arrivé avant que l’on s’y attende. Welcome to the future ! »

Jusqu’ici, il était de bon ton de discourir sur la « crise » dans ce genre de cénacle prisé des élites politiques et financières russes. Mais, désormais, à l’image du banquier Gref, ancien ministre du développement économique (2000-2007) et grand promoteur de l’adhésion de la Russie à l’Organisation mondiale du commerce en 2012, les discours prennent une autre tournure.

« Ce n’est pas encore le pire, pronostiquait sombrement Alexeï Oulioukaiev, actuel ministre du développement économique, lors de ce même forum. La réalité est telle que bientôt les pays exportateurs de pétrole pourront perdre leurs revenus. A la place des matières premières traditionnelles, des sources d’énergie alternatives vont arriver et le besoin en pétrole disparaître. » Le premier ministre, Dmitri Medvedev, ne s’est pas montré plus serein : « Si les prix du pétrole continuent à baisser (…), il faut s’attendre au pire des scénarios. » La fin de la rente.


« La classe moyenne touchée »

Cette perspective et ses conséquences potentielles ont poussé le Conseil de sécurité de la Fédération de Russie à amender les priorités stratégiques, approuvées par le président Vladimir Poutine le 31 décembre 2015, parmi lesquelles figurait en tête des menaces l’OTAN, l’organisation atlantiste de défense. Dans un communiqué publié sur son site mardi 19 janvier, le secrétaire adjoint de l’organisme russe, Sergueï Vakhroukov, a apporté des « précisions » en élevant, notamment, le « déséquilibre du système budgétaire national » au rang de menace potentielle, tout comme « la vulnérabilité du système financier national ».

Le Conseil, présidé par le chef du Kremlin et dirigé par l’un de ses proches, Nikolaï Patrouchev, recommande en particulier d’abaisser « les disparités régionales en matière de développement économique » entre les 83 « sujets » de la Fédération de Russie – 85, selon Moscou, avec l’annexion de la Crimée et de Sébastopol.

« Nous devons être prêts à tous les développements sur le marché des matières premières et avoir un scénario pour l’économie russe sur toutes les variantes possibles », a lui-même répété Vladimir Poutine devant les membres de son gouvernement. Inexorablement, le prix du baril de pétrole s’enfonce sous le seuil de 30 dollars, sans éclaircie dans l’immédiat. Et la levée, le 16 janvier, des sanctions internationales contre l’Iran, un allié avec lequel la Russie espère conclure de profitables contrats, promet de nouvelles turbulences, Téhéran ayant déjà annoncé son intention d’augmenter sa production pétrolière. Or, les hydrocarbures représentent la majorité des recettes de la Russie. Et le budget 2016 du pays, bâti sur un pétrole à 50 dollars, avec pour objectif un déficit fixé à 3 % par le chef de l’Etat, voit ses coutures craquer de partout.

Malmené, le rouble renoue avec la descente aux enfers. Jeudi, le rouble perdait environ 3 % de sa valeur face au dollar, qui a atteint jusqu’à 85,99 roubles, du jamais vu depuis que les autorités russes ont retiré trois zéros à la monnaie pendant la banqueroute financière de 1998. L’euro est monté à 92,55 roubles, au plus bas depuis décembre 2014 (il avait alors touché 100 roubles).

Depuis le début de l’année, l’indice RTS de la Bourse de Moscou, libellé en dollars, a perdu à près de 15 %. Mais surtout, l’inflation (de 12 % à 15 % en 2015 selon les estimations), la baisse des revenus et la récession dans laquelle la Russie est entrée depuis un an affectent durement les plus démunis. Le nombre de Russes vivant en dessous du seuil de pauvreté est ainsi passé à 20,3 millions fin 2015 (14,1 % de la population), contre 18 millions l’année précédente (12,6 %). « Beaucoup se sont appauvris, la classe moyenne a été touchée », a reconnu M. Medvedev.

En province, la situation, baptisée pudiquement par le Conseil de sécurité « disparités régionales », est d’autant plus préoccupante, que la chute du pétrole n’a fait qu’accentuer des difficultés apparues en réalité depuis trois ans. « En 2013, 70 des régions étaient en déficit, 75 en 2014, et ce n’est pas fini… », indique au Monde Natalia Zoubarevitch, directrice du département de l’étude des régions à l’Institut indépendant de politique sociale. « Pour 51 d’entre elles, ajoute la géographe, la dette est déjà supérieure à la moitié de leurs revenus. Pour 21 autres, l’endettement atteint de 70 % à 95 % et 4 ont des dettes supérieures à leurs revenus. »

Toutes leurs recettes sont centralisées par le pouvoir fédéral qui les redistribue sous forme de transferts, mais l’équilibre est loin d’être assuré. Les régions doivent assumer leurs dépenses sociales, salaires des fonctionnaires dans l’éducation ou dans la médecine, le coût des transports, ou bien encore celui des infrastructures (hors réseau routier fédéral).


Le contrat social en danger

Résultat : « 41 régions ont réduit leurs dépenses pour l’éducation, 42 dans le domaine de la culture, 18 pour la médecine… », égrène Mme Zoubarevitch. Des écoles sont regroupées et les retards de paiement des salaires, pas inhabituels en Russie, s’accroissent dans le secteur privé comme dans le public. Cette situation a « déstabilisé la situation sociale et politique des régions en décembre 2015 », relevait récemment le quotidien Kommersant en se référant aux résultats d’une étude du fonds Peterbourgskaïa Politika, selon laquelle les retards de salaires sont en constante augmentation depuis 2012. A cette époque, la croissance donnait déjà des signes d’essoufflement, mais l’année de sa réélection au pouvoir, Vladimir Poutine avait décrété l’augmentation des rémunérations supportées par les régions.

La chute du prix du pétrole, couplée à l’effet des sanctions internationales qui ont coûté à la Russie 25 milliards d’euros en 2015, selon le ministre adjoint du développement économique, Alexeï Likhatchev (plus du double, d’après lui, en Europe, avec les contre-sanctions), change la donne dans un pays, qui n’a guère de solution de rechange aux pétrodollars. Le contrat tacite entre le Kremlin et la population, plus de bien-être, moins de liberté, est aujourd’hui menacé.

La Russie dispose certes d’amortisseurs. A commencer par la résilience de sa population et de son économie, déjà éprouvée par des épisodes critiques en 1998 ou 2008. Mais cette fois-ci, les experts s’accordent sur une crise « longue, imprévisible, différente ».


Le Monde


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L’économie russe se prépare « au pire des scénarios »

LE MONDE ECONOMIE | 20.01.2016 à 06h42 • Mis à jour le 22.01.2016 à 08h14
Par Isabelle Mandraud (Moscou, correspondante)


Pour mesurer le sentiment, très répandu en Russie, qu’un monde s’achève, il fallait fréquenter le Forum économique Gaïdar qui s’est tenu à Moscou du 13 au 15 janvier. « De la même façon que l’âge de pierre, qui n’a pas pris fin parce qu’il n’y avait plus de pierres, l’ère du pétrole est terminée », a lancé German Gref, le patron de Sberbank, la première banque russe. Avant d’ajouter, en russe et en anglais, devant une salle lugubre : « Nous nous sommes retrouvés dans le camp des pays perdants qui n’ont pas eu le temps d’adapter leur économie (…). Le futur est arrivé avant que l’on s’y attende. Welcome to the future ! »

Jusqu’ici, il était de bon ton de discourir sur la « crise » dans ce genre de cénacle prisé des élites politiques et financières russes. Mais, désormais, à l’image du banquier Gref, ancien ministre du développement économique (2000-2007) et grand promoteur de l’adhésion de la Russie à l’Organisation mondiale du commerce en 2012, les discours prennent une autre tournure.

« Ce n’est pas encore le pire, pronostiquait sombrement Alexeï Oulioukaiev, actuel ministre du développement économique, lors de ce même forum. La réalité est telle que bientôt les pays exportateurs de pétrole pourront perdre leurs revenus. A la place des matières premières traditionnelles, des sources d’énergie alternatives vont arriver et le besoin en pétrole disparaître. » Le premier ministre, Dmitri Medvedev, ne s’est pas montré plus serein : « Si les prix du pétrole continuent à baisser (…), il faut s’attendre au pire des scénarios. » La fin de la rente.


« La classe moyenne touchée »

Cette perspective et ses conséquences potentielles ont poussé le Conseil de sécurité de la Fédération de Russie à amender les priorités stratégiques, approuvées par le président Vladimir Poutine le 31 décembre 2015, parmi lesquelles figurait en tête des menaces l’OTAN, l’organisation atlantiste de défense. Dans un communiqué publié sur son site mardi 19 janvier, le secrétaire adjoint de l’organisme russe, Sergueï Vakhroukov, a apporté des « précisions » en élevant, notamment, le « déséquilibre du système budgétaire national » au rang de menace potentielle, tout comme « la vulnérabilité du système financier national ».

Le Conseil, présidé par le chef du Kremlin et dirigé par l’un de ses proches, Nikolaï Patrouchev, recommande en particulier d’abaisser « les disparités régionales en matière de développement économique » entre les 83 « sujets » de la Fédération de Russie – 85, selon Moscou, avec l’annexion de la Crimée et de Sébastopol.

« Nous devons être prêts à tous les développements sur le marché des matières premières et avoir un scénario pour l’économie russe sur toutes les variantes possibles », a lui-même répété Vladimir Poutine devant les membres de son gouvernement. Inexorablement, le prix du baril de pétrole s’enfonce sous le seuil de 30 dollars, sans éclaircie dans l’immédiat. Et la levée, le 16 janvier, des sanctions internationales contre l’Iran, un allié avec lequel la Russie espère conclure de profitables contrats, promet de nouvelles turbulences, Téhéran ayant déjà annoncé son intention d’augmenter sa production pétrolière. Or, les hydrocarbures représentent la majorité des recettes de la Russie. Et le budget 2016 du pays, bâti sur un pétrole à 50 dollars, avec pour objectif un déficit fixé à 3 % par le chef de l’Etat, voit ses coutures craquer de partout.

Malmené, le rouble renoue avec la descente aux enfers. Jeudi, le rouble perdait environ 3 % de sa valeur face au dollar, qui a atteint jusqu’à 85,99 roubles, du jamais vu depuis que les autorités russes ont retiré trois zéros à la monnaie pendant la banqueroute financière de 1998. L’euro est monté à 92,55 roubles, au plus bas depuis décembre 2014 (il avait alors touché 100 roubles).

Depuis le début de l’année, l’indice RTS de la Bourse de Moscou, libellé en dollars, a perdu à près de 15 %. Mais surtout, l’inflation (de 12 % à 15 % en 2015 selon les estimations), la baisse des revenus et la récession dans laquelle la Russie est entrée depuis un an affectent durement les plus démunis. Le nombre de Russes vivant en dessous du seuil de pauvreté est ainsi passé à 20,3 millions fin 2015 (14,1 % de la population), contre 18 millions l’année précédente (12,6 %). « Beaucoup se sont appauvris, la classe moyenne a été touchée », a reconnu M. Medvedev.

En province, la situation, baptisée pudiquement par le Conseil de sécurité « disparités régionales », est d’autant plus préoccupante, que la chute du pétrole n’a fait qu’accentuer des difficultés apparues en réalité depuis trois ans. « En 2013, 70 des régions étaient en déficit, 75 en 2014, et ce n’est pas fini… », indique au Monde Natalia Zoubarevitch, directrice du département de l’étude des régions à l’Institut indépendant de politique sociale. « Pour 51 d’entre elles, ajoute la géographe, la dette est déjà supérieure à la moitié de leurs revenus. Pour 21 autres, l’endettement atteint de 70 % à 95 % et 4 ont des dettes supérieures à leurs revenus. »

Toutes leurs recettes sont centralisées par le pouvoir fédéral qui les redistribue sous forme de transferts, mais l’équilibre est loin d’être assuré. Les régions doivent assumer leurs dépenses sociales, salaires des fonctionnaires dans l’éducation ou dans la médecine, le coût des transports, ou bien encore celui des infrastructures (hors réseau routier fédéral).


Le contrat social en danger

Résultat : « 41 régions ont réduit leurs dépenses pour l’éducation, 42 dans le domaine de la culture, 18 pour la médecine… », égrène Mme Zoubarevitch. Des écoles sont regroupées et les retards de paiement des salaires, pas inhabituels en Russie, s’accroissent dans le secteur privé comme dans le public. Cette situation a « déstabilisé la situation sociale et politique des régions en décembre 2015 », relevait récemment le quotidien Kommersant en se référant aux résultats d’une étude du fonds Peterbourgskaïa Politika, selon laquelle les retards de salaires sont en constante augmentation depuis 2012. A cette époque, la croissance donnait déjà des signes d’essoufflement, mais l’année de sa réélection au pouvoir, Vladimir Poutine avait décrété l’augmentation des rémunérations supportées par les régions.

La chute du prix du pétrole, couplée à l’effet des sanctions internationales qui ont coûté à la Russie 25 milliards d’euros en 2015, selon le ministre adjoint du développement économique, Alexeï Likhatchev (plus du double, d’après lui, en Europe, avec les contre-sanctions), change la donne dans un pays, qui n’a guère de solution de rechange aux pétrodollars. Le contrat tacite entre le Kremlin et la population, plus de bien-être, moins de liberté, est aujourd’hui menacé.

La Russie dispose certes d’amortisseurs. A commencer par la résilience de sa population et de son économie, déjà éprouvée par des épisodes critiques en 1998 ou 2008. Mais cette fois-ci, les experts s’accordent sur une crise « longue, imprévisible, différente ».


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Bubblegum Crisis

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Russia, now, has no more margins economic maneuver and now she must choose between his wanting to influence the world with financial means, she no longer has, or survive with very little that it will remain, crumbs.
 

Scorpion

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Russia, now, has no more margins economic maneuver and now she must choose between his wanting to influence the world with financial means, she no longer has, or survive with very little that it will remain, crumbs.

The Russian economy got damaged severely. The arrogance of Putin has led to that. Let them all suffer both Iran and Russia.
 

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Is there any end in sight to this madness? Are the Iranians likely to get even more involved now that their sanctions have been lifted and they're able to freely sell their oil on the world markets? How about Saudi Arabia? Are they likely to reduce their financing of various groups in Syria because oil is so cheap right now?

I don't thin Saudi Arabia will stop the funds and weapon supply to rebels. Iran through economic means can be countered. A formation of a Sunni power in Iraq to counter Iran and the militias of Iran is the call of the hour.
 

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U.S. ‘prepared’ for military solution in Syria, says VP
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U.S. Vice President Joe Biden (L) chats with Turkish Prime Minister Ahmet Davutoglu before their meeting in Istanbul, Turkey January 23, 2016 in this handout photo provided by the Prime Minister's Press Office. (Reuters)

Saturday, 23 January 2016

U.S. Vice President Joe Biden said that the U.S. was prepared for a military solution in Syria if a political solution was not possible.

“We do know it would better if we can reach a political solution but we are prepared ..., if that’s not possible, to have a military solution to this operation and taking out Daesh,” Biden said at a news conference, using an Arabic term for the militant group, which controls large swathes of Iraq and Syria.

The suggestion comes as Washington appears to be ramping up its rhetoric on ending the civil war, which has dragged on for over four years, and has claimed the lives of over 200,000.

The vice president reaffirmed the U.S. government’s designation of the Kurdish militia group PKK, is a terror group “plain and simple,” equally a threat to Turkey as the Islamic State of Iraq and Syria (ISIS).

Biden is currently in Turkey, where he was set to holds talks with Turkey's Prime Minister Ahmet Davutoglu and President Recep Tayyip Erdogan.

Turkish Prime Minister Ahmet Davutoglu said following a meeting with Biden that the Turkish military was in Iraq to ward off ISIS, reiterating that Ankara respects Iraqi territorial unity.

Davutoglu thanked Biden for visiting Cyprus, adding that the United States will have an important role in Cyprus peace talks.

Meanwhile, U.S. Secretary of State John Kerry also said after talks with Gulf Cooperation Council (GCC) states in Saudi Arabia that he was confident Syria peace talks would proceed.

“We are confident that with good initiative in the next day or so those talks can get going and that the U.N. representative special envoy Staffan De Mistura will be convening people in an appropriate manner for the proximity talks that will be the first meeting in Geneva,” he told reporters in Riyadh.

Last Update: Saturday, 23 January 2016 KSA 16:26 - GMT 13:26
http://english.alarabiya.net/en/News/middle-east/2016/01/23/U-S-prepared-for-military-solution-in-Syria-if-political-solution-not-possible.html
 
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